Les définitions du capitalisme nous renvoient toujours à une idée général : le capitalisme est un système économique et social basé dans la propriété privé des moyens de production et sur la recherche du profit. D’un point de vue social c’est un système basé sur l’individu que permet la concentration de capital (richesses) et que produit le phénomène de clases sociales. Apparu au XIII siècle au sein de la bourgeoisie libre des villes médiévales, il s’est développé dans le XVIII siècle grâce aux innovations techniques donnant naissance à la grande industrie.
Comment sa définition indique, le capitalisme est au même temps un système économique et un système social, c'est-à-dire que structure la société. Cette essaie se veut interpréter dans une optique éthico-sociale le capitalisme.
Face au rêve, au marketing et au progrès que représente le système capitaliste, existe une autre réalité. Dans le pays développés le système capitaliste creuse des inégalités. Les personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté représentant entre le 10% et 20% de la population. La clase moyenne majoritaire, est à la merci des marches financières. Si le progrès a amélioré le confort de vie des personnes, la société elle souffre des nouveaux problèmes propres au capitalisme: le stress, les conditions de travail, la déshumanisation des villes. Pour quoi le capitalisme a-t-il triomphé? Est-il un modèle sociale désirable ?
1. Le capitalisme est un système qui a pour raison d’être la ressemblance avec la psychologie humaine.
2. Le capitalisme dépourvu d’étique représente une menace pour la cohésion sociale et a besoin d’être encadré pour que l’homme puisse tisser des liens sociaux.
1. Capitalisme, Pourquoi a-t-il triomphé ?
Origines dans la psychologie humaine
Origines dans la psychologie humaine
Le capitalisme, loin d’être une idéologie appliquée, a toujours existé comme une caractéristique propre a toute forme de civilisation, le troc est la forme plus primitive. Il s’est consolidé comme système après le féodalisme au XIII siècle, avec le développement du commerce et l’apparition de la figure de l’entrepreneur. Mais ce n’est qu’après la révolution industrielle du XVIII qui a réellement transformé les sociétés.
Selon Max Weber le capitalisme doit sa réussite à
son acceptation par la communauté protestante. Il explique comme certains valeurs de l’éthique protestante ont contribué au développement du capitalisme notamment l’ascétisme inter mondain qui la différencié des autres religion ou croyances, comme le confucianisme.
son acceptation par la communauté protestante. Il explique comme certains valeurs de l’éthique protestante ont contribué au développement du capitalisme notamment l’ascétisme inter mondain qui la différencié des autres religion ou croyances, comme le confucianisme.
Si bien que l’acceptation de cette thèse ne posse pas problème, ne peut justifier à elle seule l’essor du capitalisme, car on peut voir que les pays développés présentent aujourd'hui une tendance à la laïcité et un éloignement des religions sans pour autant que cela ne menace l’esprit capitaliste. Même si l’on considère que le capitalisme est propre à la nature humaine puisque il a toujours existé, serait plus approprié de dire que la renaissance (humanisme) et les innovations techniques, ont conduit les sociétés modernes vers une système capitaliste .
« L'homme est égoïste par nature. Il ne pense qu'à son intérêt personnel » disait Adam Smith (philosophe- économiste 1723-1790) Il estimait que les hommes les plus avides, et rapaces pour assouvir leurs objectifs, ont besoin des autres, les moins entreprenants. A défaut de justice sociale, ce principe assure une certaine régulation naturelle des échanges entre les agents qui permet une relative paix sociale puisque chacun est bénéficiaire à différents degrés de l'avidité des plus entreprenants. Considérant ainsi la recherche du profit comme le moteur du capitalisme.
L’explication d’un point de vue psychologique tend plus à expliquer l’existence du capitalisme, que son acceptation. Alors que l’éthique protestante caractérisée par l’ascétisme inter mondain expliquerait plus l’assimilation.
Pour exister on a besoin d’une idéologie quelque chose à quoi on peut croire. Le capitalisme remplace la religion. Le capitalisme est encrée ainsi comme un religion dans la société, il mobilise des valeurs tell qu’une religion : le mérite la récompense,..
Au delà des valeurs d’ordre religieux le capitalisme réponds aussi aux besoins fondamentaux de l’Homme., offre la possibilité d’accéder à la nourriture, au logement, au confort. Il assure aussi le lien social par l’auto dépendance des métiers, « solidarité organique » De la division du travail social (Durkheim), de cette façon fait du travail le nouveau lien social qui dépasse frontières, races et religions…… Le capitalisme séduit par l’excellence, l’exubérance, le luxe, fait rêver d’une évolution : « tout est possible dans le capitalisme » peut importe si ce n’est pas près d’arriver, l’effet sur les consciences est déjà source de plaisirs, ….
Si le système communiste rêvait d’un monde meilleur le capitalisme fait rêver à l’individu. L’évolution sert comme motivation et permet de croire au future l’homme a besoin de mouvement, pour sentir qu’il échappe à son destin tragique. La dynamique dans système capitaliste aide a l’épanouissement personnelle : des possibilités multiples d’action, perspectives de carrière, …
Au même temps qui met a disposition des outils pour s’en sortir, active chez l’homme l’instinct de survie, cette nécessité de l’homme d’évoluer et se dépasser en permanence contribue au développement vertigineux de la science et de la technologie. La lutte concurrentielle au sein d’une société capitaliste pourrait être une allégorie de la théorie évolutionniste de Charles Darwin.
L’Homme participe ainsi à une lutte au sein de groupes sociaux, en imitant les pratiques culturelles des groupes sociaux dominants afin de se valoriser socialement, c’est que Bourdieu appel « reproduction de la machine sociale » .Bourdieu soutien que les clases dominantes imposent leur savoir « violence symbolique » ce qui se traduit par un frein pour l’ascension sociale des clases inferieures. Il utilisé le terme capital pour expliquer l’Homme dans la société : capital social, capital cultural, capital physique.
2 .Modèle sociale désirable ?
« Le capitalisme est la manifestation la plus fidèle de l’ingéniosité humaine : il est ce qui rend matériellement possible l’exceptionnelle aventure du genre humain » Dominique Reynié,
Le problème éthique
Le système capitaliste tend à concentrer une part toujours croissante des richesses dans un nombre toujours plus restreint d'individus, le résultat est une société divisée en clases, où on trouve des gens avec plusieurs maison et richesses énormes et de l’autre côte des pauvres que n’ont pas à manger. Est-ce moralement admissible ?
Pour palier ces inégalités certains Etats compensant les foyers plus défavorisés pour réduire les écarts entre clases. Malgré cela aucune société capitaliste n’échappe à des tensions sociales, ni à la pauvreté.
Le travail, seul vrais lien social, est pour la plupart de gens une activité non gratifiante et obligatoire pour la survie. Ce qui génère les nouvelles maladies des sociétés modernes comme la dépression, le stress ou le suicide voir actualité récente au sein de l'entreprise France Telecom causée par l'apparition de la concurrence due à l’ouverture du marché aux téléopérateurs privés.
L'« École de Krisis », Moishe Postone, Robert Kurz ou Anselm Jappe, font une critique radicale et catégorielle du travail et de la valeur. Sa critique consiste à rejeter l’idée du travail subordonné au capital et les hommes transformés en « ressources humaines » qui servent à que le capital puisse s'autoreproduire sans fin.
Le capitalisme est la cause directe de beaucoup des maux dans le monde, l’épuisement de ressources naturelles, l’exploitation des personnes et des pays, la pollution,….
Des solutions comme le commerce équitable, les produits biologiques, les quotas pour la pêche, les sanctions aux pollueurs… essaient de neutraliser ces maux. Le problème principal est la manque d’une éthique régulatrice, quand les lois prétendent régler les problèmes éthiques au sein des Etats, le capitalisme agit librement au niveaux mondiale et dans une autre dimension non physique, via l’internet, l’argent virtuelle et la spéculation, ….
La dynamique capitaliste a poussé les gens à se concentrer dans les grandes villes, générant la déshumanisation des espaces et de comportements, marquer par exemple l’ignorance envers les gens qui vous abordent dans une ville. Le capitalisme ne prendre pas en compte une conscience de groupe, d’espèce ou égalitaire. Les traditions, les métiers de l’artisanat et autant de spécificités risquent de disparaitre ….
La dernière crise du capitalisme a été celle de la spéculation, désignée comme « le mauvais capitalisme » par ceux qui le défenden. C’est l’argent qui produit argent, plus besoin du travail ni des marchandises pour produire du capital, la valeur de l’argent est pervertie et n’est plus du domaine du réel. Le marché financière échappe aux régulations des états. D'où l'enjeu actuel dans nos sociétés: la misse en place d’une éthique au niveau mondial qui permette d'encadrer les actions des acteurs financiers, afin que la société soit conçue a partir de l’homme et non pas de l’économie.
Aujourd’hui on dit que le capitalisme s’est imposé aux autres systèmes, mais la vérité est moins évidente, l'étendue de sa réussite ne représente qu’une petite partie des pays et des personnes de la planète. Sa longévité dépend de la perpétuité de la situation mondiale actuelle, grâce aux pays pauvres les riches trouvent les matières premières et les marchés pour entretenir la machine capitaliste. Les pays riches balancent entre la satisfaction de voir partout repris un modèle qu’ils connaissent bien et la crainte de ne plus en être les grands bénéficiaires Par ailleurs le système capitaliste est encore jeune et instable, après les empires, le féodalisme les monarchies, et le dictatures sera peut être le tour au capitalisme de laisser la place a une nouvelle conception sociale, …. Il faut seulement espérer que ce soit solutions meilleures qui l’emportent.
Le capitalisme est capable du meilleur comme du pire, mais si l’on veut qui reste un modèle sociétal viable, l’homme doit se responsabiliser des effets sur les sociétés et sur l’environnement des milliards d’actions individuelles. Car l’homme est avant tout un être social. Il ne peut pas être humain sans les autres. Nous nous construisons par rapport à autrui. L'être humain est fondamentalement un être social qui a besoin des autres pour assurer son développement et son avenir. Dans le système capitaliste les liens sociaux sont menacés, pour que celui ci puisse servir à l’homme, le besoin de régulation est urgent… reste à savoir si cela sera suffisant ?
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